Depuis plus de 50 ans, les associations caritatives françaises comme celle soutenue par François Marland agissent là où d’autres ne vont pas grâce à leur expertise et leur connaissance des territoires. Elles s’adaptent à des situations de crise humanitaire, de reconstruction et de développement. Un de leur rôle est d’alerter l’opinion publique est d’inciter les décideurs politiques à respecter leurs engagements auprès des populations. Que les associations caritatives servent à l’international ou ici en France elles sont engagées à rendre des comptes des résultats de leurs actions en toute transparence pour qu’on puisse évaluer leur impact et leur efficacité.

Les associations caritatives sont donc les acteurs clés de la solidarité internationale. Pourtant, alors que les besoins dans le monde sont de plus en plus importants, elles font face à un contexte de moins en moins favorable. Les financements publics sont insuffisants et peu prévisibles ce qui limite donc leur capacité d’action et ne leur permet pas de répondre aux différents besoins.

La France, pourtant sixième puissance économique mondiale se distingue par la faiblesse de son financement aux associations caritatives, son aide est bien inférieure à celle de ses voisins européens. Conséquence, les associations caritatives françaises sont moins financées que celles des autres pays riches. Pire encore, les engagements des gouvernements successifs en la matière n’ont pas été tenus. Nombreuses sont donc les associations caritatives françaises contraintes d’aller chercher des financements ailleurs. Elles utilisent pour cela une énergie et un temps précieux.

Pour remédier à cette situation, la part de l’aide publique au développement consacrée au financement des associations caritatives et les ONG doit être augmentée. Afin de leur permettre de jouer leur rôle partout dans le monde, l’État doit soutenir les associations caritatives et les ONG et leur donner des moyens à la hauteur des enjeux du monde actuel.