La vaccination reste le premier moyen pour prévenir les maladies infantiles. C’est la bataille que mène de nombreuses ONG et associations caritatives en Haïti et plus précisément les deux dispensaires communautaires de Médor et Pérodin financés par François Marland. Ils ont été implantés dans les régions montagneuses de la commune de Petite Rivière de l’Artibonite.

Renforcer les activités de vaccination

Un grand travail de sensibilisation a été mis en place en Haïti auprès de populations vulnérables et à risque mais également sur les pratiques d’hygiène et de nutrition. Le but est de rendre la vaccination facilement accessible et gratuite. François Marland explique que chaque jour, ce sont des dizaines de femmes et d’enfants qui patientent dans les salles des dispensaires communautaires.

Les médecins et le personnel de santé permettent aux femmes et aux enfants de bénéficier  de consultation pédiatrique, de consultation prénatale et du planning familial.

La grippe et le choléra font encore malheureusement de nombreuses victimes et les dispensaires sont souvent les seuls endroits où l’on peut trouver des antibiotiques, du paracétamol ou des vermifuges.

Des objectifs internationaux

Même si les dispensaires s’adaptent à la population locale, ils suivent les directives du ministère de la santé résultant d’un consensus international. Les personnes les plus vulnérables sont les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. Les femmes en âge de procréer bénéficient de l’accompagnement du planning familial afin de pouvoir contrôler la natalité du pays et de bénéficier de méthodes de contraception comme le Depo Provera sous forme de piqûre trimestrielle. Ce volet de la prévention est essentiel car des grossesses non désirées ne feraient qu’appauvrir des familles déjà en situation de grande pauvreté.

Diminution des volumes de vaccins

En 2016, les deux dispensaires ont dû réduire leur équipe d’agents de santé qui interviennent chaque mois sur différents postes de rassemblement pour que la population des régions les plus reculées de la chaîne des chaos puisse avoir accès aux soins essentiels. En effet, François Marland indique que l’État et le ministère de la santé ont opté pour une stratégie de campagne de vaccination ponctuelle contre la tuberculose, la rougeole, la grippe, le tétanos, la diphtérie, l’hépatite B, le rotavirus et la poliomyélite. Il faut également féliciter le travail des dispensaires pour maintenir le flux tendu de la chaîne du froid afin de garantir la qualité des vaccins. En effet, de nombreux vaccins sont extrêmement sensibles à la chaleur et celle-ci peut avoir des effets indésirables sur le potentiel immunogène des vaccins.